vendredi 11 janvier 2008

C’est quand le bonheur ?

C’est vous, Cali qui demandez ça ? Oui, je crois bien que c’est vous, même que vous le répétez huit fois ! La réponse doit urger…

Rassurez-vous : Docteur-Philo est là. Il va vous répondre.

Déjà, je vois bien que vous êtes déçu : qu’est-ce qui vous est arrivé ?

…Je résume : vous avez fini par séduire la fille qui vous plaisait, mais alors elle ne vous plaisait plus, mais vraiment plus du tout alors...

Hé bien, voyez vous, si vous êtes déçus, c’est parce que vous êtes passé à côté du bonheur, sans le voir. Et ne croyez pas qu’il fallait prendre le temps de découvrir les trésors que cette fille possédait et que vous n’avez pas cherché à connaître. Non : moi je dis que vous avez bien fait de la plaquer, mais que vous avez tort de le regretter. Vous devriez en être heureux. Le voilà le bonheur, et pas besoin de le répéter huit fois pour en être assuré.

Je m’explique en reprenant votre discours.

et que je me lamente, et que je me pends partout au téléphone, à l’espoir, par les pieds… c’est tout juste si vous ne menacez pas cette gentille fille de vous trucider sous sa fenêtre histoire de l’émouvoir. Mais sitôt que vous l’avez eue (c’est bien ça ?), vous la laissez tomber en disant c'est qu’on perd l'amour / aussitôt qu'on le gagne, hé oui… Oui, mais voilà que vous vous plaignez à nouveau : décidément c'est pas facile tous les jours. Et puis quoi encore ?

Moi je vais vous dire quel est votre problème, Cali : vous êtes un séducteur qui n’ose se l’avouer à lui-même. Vous êtes comme Don Juan, un Don Juan qui aurait le culot de se plaindre que ses conquêtes ne durent pas plus qu’une nuit, alors que c’est lui qui les plaque au petit matin. Parce que, le séducteur, c'est la conquête qui l'intéresse, pas la possession.

Voilà mon diagnostique, Cali : pour être heureux assumez vous un peu. Après tout, il n’y a pas de honte à être un Don Juan.

Mais peut-être est-il dans leur nature de chercher à se faire plaindre : voyez Nougaro… (1)

(1) C’est pourquoi cette chanson perd un part de sa saveur quand c’est une femme qui la chante. Comme Olivia Ruiz

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