dimanche 20 juillet 2008

En matière d’écologie, peut-on tirer des leçons du passé ?

De plus en plus, chaque jour on nous parle du réchauffement climatique et des modifications qui risquent d'arriver à notre environnement actuel.

Sans aller jusqu'à parler de châtiments (puisqu'il implique la notion de lois/règles et de juges/arbitres), certains pensent que c'est une "punition" pour nous les hommes.

Ma question est donc dans le cas où ce réchauffement est une "punition" suite à nos actes envers la nature, est-ce que cette punition est "juste" ?

Qu'est-ce qui permettrait de dire que l'humanité s'améliorera "après" cela afin d'éviter à nouveau ce genre de comportement ?

La boite à questions

Peut-on parler de « punition » dans le cas du réchauffement climatique, même s’il n’y a ni lois ni arbitre ?

--> Il n’y a pas de punition, mais quand même…On aimerait bien que c’en soit une, car autrement on ne voit pas comment sortir de cette course à l’exploitation de la nature qui va dans le mur.

L’idée est que la faute ne sera comprise que quand la punition sera vécue, et vécue comme punition. Seule la crainte sera la bonne conseillère, à condition d’être associée à son inévitabilité : l’œil du censeur est partout en éveil (L’œil était dans la tombe / Et regardait Caïn).

Sauf que sans norme et sans juges à qui ferez vous croire qu’il y a punition ? Même un petit enfant n’y croirait pas.

Supposons que la « faute » commise dans l’exploitation de la nature soit liée à la cupidité humaine, ou si l’on veut à la misère des hommes (les garimpeiros brésiliens). Alors il est probable que seul le progrès économique permettra d’y mettre bon ordre, car si la nature humaine existe elle est forcément immuable.

On remarque le discours des écolos qui exultent aujourd’hui : heureux de la crise ouverte par le renchérissement des matières premières et plus particulièrement du pétrole. Voilà disent-ils ce qui va nous contraindre à économiser la nature. Ce que le bon sens ne peut faire, la contrainte économique le fera. Les malheureux qui vont vivre encore plus difficilement parce qu’on n’aura pas trouvé la parade immédiatement apprécieront ce mépris de leurs souffrances.

--> Retenons en tout cas qu’il n’y a pas d’anticipation possible des méfaits du progrès ; cela est vrai techniquement ; et encore plus vrai économiquement (voir l’indifférence pour les dévastations de la nature dans les pays qui sont entrain d’émerger économiquement). Que ces méfaits ne seront compensés que par des progrès futurs (= donnez à la Chine une autre source d’énergie, propre celle-là, et elle se fera un plaisir de renoncer au charbon).

Reste que la volonté politique est encore nécessaire. Les progrès scientifiques et techniques ne peuvent se réaliser que s’ils sont stimulés par les Etats, et depuis Descartes on sait et on dit que la recherche scientifique n’est pas l’affaire des particuliers mais que les monarques doivent aussi y contribuer.

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